Stage de fin d'année

Compte-rendu de Claudette :

 

Samedi matin, le CAPL invitait ses pratiquants (et quantes) à assister au stage de fin d'année du club avec nos 3 enseignants : Régis, André et notre senseï Roger.

 

Régis a ouvert la séance : échauffement et réveil des articulations furent les bienvenus dès le matin. Nous avons continué par un exercice éducatif sur shomen uchi, prise de contact, sortie de ligne, bien irimi sur uke, puis Tori s'engage plus en avant à l'intérieur du partenaire et en faisant lever le coude de Uke, on arrive à ikkyo. A partir de ikkyo, sur le rebond de Uke, on trouve sankyo avec son immobilisation (immobilisations demandées sur chaque technique, d'ailleurs !!),Enfin, avec une sortie extérieure et dégagement du bras de Uke, irimi nage avec déséquilibre du partenaire et engagement profond du corps de Tori.

Un travail basé sur le déséquilibre et le placement et déplacement et sur les réactions de Uke (attaque "sincère", garder bien le contact, être présent...)

 

Puis ce fut le tour d'André, avec une attaque proche de tsuki mais avec la main entière de uke sur le haut du corps de Tori (attaque difficile à expliquer, voir photos !!!) Il nous a aussi proposé un travail de  contact où Uke engage son corps et cherche à pousser Tori. Une attaque franche dans laquelle Uke doit s'investir. Puis pour Tori déplacement en henka,  se retrouve derrière Uke et avec un déséquilibre de celui-ci on engage son corps pour faire irimi nage.

Un exercice très intéressant et nouveau de par cette attaque surprenante mais toujours avec un sens irimi très prononcé et des déplacements et déséquilibres qui sont la base du travail en aïkido.

 

Enfin Roger nous a proposé un travail sur katate dori avec un travail de hanche afin de mobiliser uke et pouvoir amener shihonage puis naname kokkyu nage. Pouvoir mobiliser les hanches afin de ne pas tirer avec les bras, libérer son corps et son esprit pour ne pas se bloquer, un travail à faire et refaire pour que cela devienne presque naturel ! Un travail de longue haleine, si souvent répété et corrigé mais il me faudra encore quelques années de pratique pour bien l'appréhender.

Puis nous avons terminé avec un kokkyu nage avec engagement en contre hanche de Tori. Un exercice intéressant de par l'attitude de Tori, et  la saisie franche de Uke.

 

Malgré une approche différente selon la personnalité des enseignants, la pratique reste la même, travail de hanche, placement déplacement et bien sûr irimi.

Merci à nos 3 enseignants pour tout ce qu'ils nous apportent dans notre pratique et continueront de nous apporter.

 

Beaucoup de pratiquants du CAPL (NdW : une bonne trentaine !) étaient présents et ce fut un réel plaisir de pratiquer ensemble dans la joie et la bonne humeur.

Et pour terminer cette journée, nous nous sommes retrouvés le soir chez Roger afin de partager un repas style "auberge espagnole".

Bonne ambiance et rigolade étaient aussi au menu.

 

Bonnes fêtes de fin d'année à tous !

Le CAPL était au Téléthon 2014

Et un commentaire de Roger :

Chaque année,

Le Téléthon renaît,

Et chaque fois,

Sur le tatami,

Nous avons la foi,

Qu'un jour, la maladie

Qui paralyse les membres

Trouvera la solution dans son ensemble

Au fond de nos gènes...

Les sommes récoltées

Si modestes soient-elles (aux environs de 1300€)

Dans l'enceinte du dojo de Lons, avec nos amis du karaté, les filles du Cheeleading, et les femmes du Qi- Kong, seront comme une goutte d'eau qui viendra grossir les millions d'euros attendus...

Merci à Claudette, Pierre, Laurent, Florenç, Jessi, Bruno, Gilles, Fred et Florian pour leur participation à cette énième édition du Téléthon...

Roger

Logroño a invité Roger les 8 et 9 novembre 2014

Les années ont beau nous blanchir,

A Logroño, nous revenons avec plaisir…

Tant que le corps ne nous entrave pas,

Sur les tatamis, nous pouvons rouler sans rougir…

Et sans marquer le pas…

Le souffle de la vie nous anime,

Et l’enthousiasme ne faiblit pas…

 L’automne est propice à l’émerveillement :

Les vignes colorées, la terre ocre des labours

Et les yeux remplis de couleurs…

Dans le dojo des Samouraïs

Le sol est bleu comme la mer,

Mais l’ambiance est au travail.

Jo et Ken, par les bras animés

Tracent des arabesques jamais terminées…

Car ainsi va la vie

Dans un aller et retour sans fin !!!!



Visitez le site de nos amis de Logroño !

Le CAPL fête les 20 ans de l'Aïkido Budo Dojo de Billère

Avoir  vingt ans, un grain de poussière dans l’espace temps !

Mais un long chemin dans la vie d’un aïkidoka.

Un Anniversaire auquel Jack Bregler et son équipe nous avait convié. L’ambiance fût festive, amicale, dans la bonne humeur et sans protocole.

Vingt ans, c’est un gage de qualité, de continuité, de part le don de soi, sans compter les heures et les aléas de la vie, avec le renouvellement nécessaire, pour que cet art si beau qui nous unit puisse continuer à vivre, et à faire des émules !!!

 

Roger

Le CAPL accueille Stéphane Le Derf

Compte-rendu de Stéphane

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé, les 28 et 29 juin 2014, Pau et son club, le Cercle Aïkido Pau Lons, invité par Roger Maurice et André Hincelin.

J'avais choisi, pour cette quatrième venue, d'illustrer la célèbre phrase de Ô Sensei "Aïkido est Irimi Atemi".

Une vingtaine de participants sont venus, de Pau bien sûr, mais aussi de Nice, Bordeaux, Bayonne et de la Région Parisienne.

"Aïkido est Irimi Atemi"... Concept qui peut, dans un paysage d'aïkido très consensuel, heurter non seulement les esprits mais aussi les corps !

Alors comment appliquer cette maxime dans notre pratique ?

 

Irimi

Irimi... du verbe "hairu" qui signifie entrer et du nom "mi" qui signifie corps ou chair, littéralement "entrer dans le corps", à l'image de deux corps qui s'entrechoquent de face; l'irimi, dans notre pratique, comme l'engagement du corps, un des deux fondements du Taï Sabaki, la forme "positive" et masculine du déplacement; mais aussi un engagement mental dans l'action que l'on initie, telle la flèche décochée vers la cible, analogie au travail spirituel du Kyudo ou du Kendo.

Nous pouvons également voir irimi comme le premier pas vers "l'agresseur" pour résoudre et désamorcer le conflit entre les protagonistes, "faire un pas vers...", "tendre la main à..." Irimi pour remplir l'espace, et ne pas laisser d'alternative à une seconde agression, éviter à Uke de remettre de "l'huile sur le feu" en lui laissant l'initiative de porter une deuxième attaque, étouffer ce feu destructeur à la naissance.

Enfin Irimi pour que les centres se rencontrent, tels des engrenages qui vont s'emboiter, dès lors ne faisant qu'un.

 

Atemi

L'Atemi, la résultante basique de l'irimi, choc de plein fouet des ou d'une partie des corps. Base de construction de la technique, l'atemi est un outil pédagogique puissant, nous donnant les directions, les bases des kihon.

Etudier ces atemi nous permet souvent de comprendre les origines des mouvements que nous faisons sur le tatami, parfois de façon automatique et conditionnée. Revenir aux sources des techniques pour en comprendre la teneur, l'essence et lui redonner une signification, une raison d'être.

Apprendre à maitriser un atemi, afin de l'incorporer dans nos techniques, qu'il passe de l'externe à l'interne, pour que le corps sache mais que le mental ait le choix... Le choix entre détruire et préserver la vie. Prendre conscience que nos techniques pourraient également détruire, mais qu'en aïkido nous avons le choix, le choix entre destruction et préservation est primordial, car sans ce choix, nous sommes acculés, condamnés à n'avoir aucun échappatoire dans nos techniques, dans la finalité de nos actions.

 

Pour illustrer ces deux notions, j'avais choisi le samedi matin de travailler en territoire connu, sur des atemi, des saisies communes et basiques.

Le samedi après-midi, sur parquet, nous avons illustré ces deux notions avec le jo en étudiant un « patrol kata » puis un kata de base, les deux de Saotome Sensei, la pratique d'arme nous aidant à illustrer et approfondir notre pratique à mains nues...

Le dimanche matin, nous sommes sortis des sentiers battus. J'avais choisi l'étude d'atemi et d'engagement au travers de la boxe, ou du moins le crochet pour nous amener à prendre conscience de la notion de frappe. Puis nous avons dérivé toute logiquement sur Yokomen Uchi.

 

Encore une fois, c'est avec enthousiasme et application que les pratiquants ont exploré les diverses pistes proposées, prenant conscience parfois de la difficulté de l'engagement demandé dans notre art.

 

Comme je l'ai déjà écrit, c'est avec réel plaisir de retrouver ce groupe, qui au fur et à mesure des années, est en train de s'installer, la preuve en est l'assiduité des pratiquants le dimanche matin !

Et encore une fois un grand merci à André Hincelin, qui animera prochainement un stage de Niten Ryu sur les bases de Saotome Sensei, pour son organisation, son accueil et la fête du samedi soir chez lui !

 

A l'année prochaine !

 

Site du club de Stéphane

 

Participation au premier Triat'Lons

Le CAPL a accueilli Bruno Gonzales le 25 mai 2014

Commentaire de Roger

Merci à Claudette, notre présidente, pour toutes ces photos, mais vous avez remarqué sans doute quelque chose d'insolite, car essayez de faire de l'aïkido pieds nus sur des tatamis ayant chauffés au soleil, et c'est la danse de Saint Guy assurée...François en a des séquelles sous ses orteils...

 

Et bravo pour ton deuxième dan !

 

Sous la houlette du maestro,

Les « kiaï » emplirent l’espace du dojo.

À dextre ou à gauche, nos « ken » battaient la cadence.

Et au fur et à mesure de notre avance

Les coupes se faisaient avec plus d’aisance…

Les « shodan tsuki » rivalisaient avec les « kesagiri »,

Et les « shomen » se terminaient en « kirikaeshi »

Le « randori » final, fût un vrai feu d’artifice,

Car pour échapper aux coups de sabres

Les chutes furent de salutaires artifices

Afin aussi de chasser la peur et ne pas rester de marbre…

Le stage se termina ainsi, le corps lourd et l’esprit léger !!!!

 

 

Roger

Roger Maurice à Logrono, les 26 et 27 avril 2014

Ils n’étaient ni mille, ni cent

Pour apprécier cet instant

Où les sabres se mêlent aux chutes…

Mais on peut dire que la quantité

N’est pas toujours gage de qualité…

La ferveur était bien là, ici et maintenant

Quand sifflèrent les sabres dans la chaleur du dojo…

Armes à la main, ou à mains nues

Ils se donnèrent sans retenue…

Piquer, absorber, couper, esquiver…

Et à l’infini  recommencer !!!

Dans l’harmonie des formes

Où tout se transforme !!!

 

Roger